Chocolat et Marshmallow

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CRITIQUE : Invincible : Une histoire de survie et de rédemption

Bonjour à tous ! 

 

 

Aujourd'hui, je vous fais un article sur un livre que j'ai lu récemment : Invincible, de... Autant dire que c'est un véritable coup de cœur, que j'ai découvert après avoir vu le film. Je viens tout juste de terminer le roman, alors mon avis reste encore frais.

 

 

 

 

Résumé

Le destin incroyable de Louie Zamperini, coureur olympique et vétéran de la Seconde Guerre mondiale.

Louie Zamperini est né en 1917 à New York. Quand il arrive en Californie, trois ans plus tard, il ne parle que l'italien. Dans un contexte de dépression économique, peu de perspectives d'avenir s'offrent à lui. C'est son inscription dans l'équipe scolaire de course de fond qui changera sa vie à tout jamais.
Il devient alors une gloire locale et participe aux jeux Olympique de 1936. Mais a chance tourne en 1941, lorsqu'il s'engage dans l'armée. Après un bombardement japonais, son avion s'abîme dans le Pacifique et il est fait prisonnier. Dans les camps de travail, il est soumis à des conditions de vie atroces mais surtout à un tortionnaire vicieux et sadique. En véritable force de la nature, il survit à toutes ces épreuves.
A son retour aux Etats-Unis, il est considéré par ses proches comme un héros. Toutefois, son traumatisme est tel qu'il plonge dans l'alcool et la violence. Sa rédemption vient alors de sa foi et de son premier amour : la course. 

 

 
 
 
 

 

 

Mon avis :

 

Risque de spoil 

 

Invicible raconte l'histoire de Louie Zamperini, coureur de niveau olympique et rescapé des camps de concentration japonais. Vous connaissez sûrement mon goût pour la culture japonaise. Ce livre offre le revers de la médaille. En général, du Japon ne sont montrés que les meilleurs aspects de leur culture, et vu de la France, j'ai l'impression d'avoir affaire à un équivalent du mythe résistancialiste qui touchait la France après la Seconde Guerre mondiale. En bref, la guerre n'était pas si terrible que ça, et puisque l'histoire japonais est méconnue du publique européen en règle général, personne ne peut savoir ce que pensent les nippons de cette période.

 

Invincible prouve combien cette époque était difficile. Pour les prisonniers de guerres, mais également pour les civils.

 

Ici, Louie Zamperini reste plusieurs années dans des camps japonais, subissant torture physique et psychologique et surtout souffre-douleur de "L'Oiseau" qui fut son cauchemars pendant des années. Quand on lit cette biographie, on se dit qu'il est tout simplement impossible que quelqu'un puisse agir consciemment de cette manière envers un autre être humain. Le livre est particulièrement précis dans les chiffres donnés et les anecdotes données par l'écrivaine. Un chiffre qui est signifiant, et choque, c'est la perte de poids de Louie et de ses compagnons de calvaire. Quand Louie a commencé la guerre, il mesurait, de mémoire, 1m80 pour 70kg. En revenant des camps, il en faisait moitié moins ! Et ce n'étaient pas les rations de nourriture qui les aidaient à reprendre du poids. De l'eau au riz était leur pitance, et un soldat inutile car blessé ou malade (si malade, c'est-à-dire plus de 40° de fièvre), n'avait le droit qu'à une moitié de ration !  

 

Heureusement, il existe des hommes profondément bon qui font sourire, et sont terriblement adorables. Ce n'est peut-être pas le bon mot, mais à la vue du comportement du Toubib ou de L'Oiseau, on a tout simplement envie de serrer ces gens dans nos bras et les remercier d'avoir été gentils.

 

Les prisonniers de camps sont aussi adorable : dans leur misère, ils en arrivaient à partager trois tablettes de chocolat en 700 ! La résistance de ces soldats, qui chapardaient tout ce qu'il pouvait,  surtout de la nourriture, fait sourire tant certains de leurs exploits semblent incongrus voire totalement décalés face à la situation.

 

Louie n'est pas en reste et sa force, son courage et sa détermination à ne pas plier face à L'Oiseau le rendent admirable ! Ses années noires, qui suivirent son retour au pays ne suffisent pas à gommer l'estime qu'on finit par avoir de cet homme à la vie extraordinaire !

 

Voir à la fin, les séquelles que laissent la guerre à ces hommes d'exceptions ne peuvent pas nous laisser indifférent, surtout à la vue des événements de l'année passée. Les traumatismes laissés dans l'esprits de ces gens, à qui seuls le suicide ou l'alcool sont la solution pour beaucoup, est tout aussi impressionnante que les épreuves par lesquels ils sont passés.

 

Ce que j'aime beaucoup dans ce livre, c'est la présence d'anecdotes, de chiffres concrets et d'informations sur l'armée américaine, sur les bombardiers de l'époque (B-24 et B-29) et sur les hommes et femmes qui ont eut un impact sur la vie de Louie.

 

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce livre ! J'ai toujours eu du mal à trouvé un héros réel, car même si les hommes célèbres ont souvent accomplis des actes impressionnants et fait preuve d'une véritable force morale, ils n'équivalaient pas les personnages de roman. Louie Zamperini, si ! Et c'est ce qui fait de lui sans aucun doute un héros à mes yeux. En terminant ce livre, je ne ressent qu'une profonde admiration pour cet homme qui a su se relever encore et encore, lutter contre ses démons et faire preuve d'un courage hors-norme.

 

Le petit plus de mon édition :  elle présente des images de Louie  Zamperini, de son avion et de sa famille, permettant de s'immerger un peu plus dans la vie de cet homme incroyable

 

 

 

 

 

Le livre en bref 

Titre :  Invincible 
Auteur :   Laura Hillenbrand 
Nombre de page :   572 (édition Presses de la cité) 
Genre :  Biographie, roman historique
 
 
 
 
 
 
 
 
J'espère que cet article vous a plu. 
 
Est-ce que je continue à faire des critiques ? Ou j'arrête tout ?  
 
~ Chocolat ~

13/03/2016
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All You Need Is Kill

Salut tout le monde ! 

 

 

Voici mon premier article classé "Bookochoco". A vrai dire, j'avais envie de faire un article depuis un moment sur mes romans préférés sans réellement savoir lequel prendre. J'ai fini par choisir   All you need is kill, par  Hiroshi SAKURAZAKA (oui, encore un Japonais).   Pour faire rapide, le roman est un light-novel (=  type de roman japonais destiné à un public de jeunes adultes) et en ce sens, il est très facile à lire, donc même les petits lecteurs s'y retrouvent. Illusté par Yoshitoshi ABE,  le roman est sorti en 2004 au Japon et en 2014 en France. 

 


 

 

Résumé

L’humanité est engagée dans une guerre sans précédent. Son ennemi : une civilisation extraterrestre connue sous le nom de "Mimic", déterminée à exterminer toute vie humaine. Sur l’île de Kotoiushi, armées japonaise et américaine tentent de lutter contre cette invasion de monstres redoutables. Mais parmi tous les soldats, seul le jeune Keiji Kiriya semble revivre indéfiniment la même bataille...

 

 

 

 

 

Original ? Oui, non ? Pour moi, oui, puisque c'est la première fois que je vois un livre s'inspirant directement d'un jeu vidéo. Tout le monde le sait, dans un jeu, quand on meurt, il suffit de recommencer et on conserve en mémoire les agissements passés. Et bien, c'est la même chose ici. Le héros, Keiji Kiriya est pris au piège dans une boucle temporelle après avoir tué un Mimics.  A chaque mort, il se souvient de son précédent combat et de cette façon, est en mesure de gagner. 

 

 

Extrait

VIVRE…
MOURIR…
RECOMMENCER…

Il y a des cauchemars dont tu ne peux pas te réveiller, quels que soient les efforts que tu fasses. Moi, j’étais prisonnier d’un cauchemar, et peu importe le nombre de fois où je me réveillais, j’étais toujours piégé à l’intérieur. Savoir que j’étais pris dans une boucle, une boucle temporelle dont je ne pourrais plus sortir, était pire que tout. (...)
Aucune importance si je gardais tout ça pour moi, si personne ne me croyait jamais. Ça n’en était pas moins vrai. (...) La douleur qui te traverse le corps comme un éclair, les jambes si lourdes qu’il te semble qu’on les a remplacées par des sacs de sable, la terreur si intense qu’elle te serre le cœur – tout ça ne sortait ni de mon imagination ni d’un rêve. Je ne savais pas exactement comment, mais j’avais été tué. Deux fois. Aucun doute possible.

 

 

Alors, pourquoi est-ce que j'aime ce livre ? Déjà, pour sa facilité de lecture. J'ai beau lire pas mal de livres, ils sont souvent fait pour un public adulte, donc nécessitent toujours un moment de concentration.  All you need is kill se lit facilement et surtout rapidement (5h maximum si vous êtes lent).  On n'a pas besoin de réfléchir. 

Le style d'écriture est dynamique, puissant et nous plonge rapidement dans l'univers  de la guerre. Les descriptions ne sont pas lourdes, sont toujours efficaces et intéressantes. Chaque information donnée est instructive et permet d'en savoir plus sur le héros, ses camarades ou les ennemis conte lesquels l'humanité lutte.  La façon d'écrire  nous transmet toutes les émotions du personnage, et l'aspect jeu-vidéo est renforcé par la narration à la première personne. On a l'impression de plonger dans un FPS (Firt Person Shooter soit un jeu où l'on voit ce que voit le personnage) scénarisé. Royal en somme ! 

 

Alors bien sûr, je ne peux pas parler du roman sans dévier sur le manga et le film. 

 

 

         

 

 

Le manga est donc  sorti en 2014 en France, en même temps que le roman et le film en réalité,  et est une adaptation du roman. Les dessins sont signés Takeshi OBATA (Death Note;  Bakuman;  Hikari no  Go), et rien que pour ça, ça vaut le coup.  Le découpage et la trame sont soignées... Mais à vrai dire, FMA vous en parle mieux que moi...  

 

 

 

Je ne suis pas particulièrement sensible aux dessins, et à l'art en général, mais je dois reconnaitre que ce manga là à le don  de me faire tout oublier. La rage, la volonté de survivre du personnage se transmet facilement au lecteur, et le manga est d'un dynamisme époustouflant. Aucun temps mort. 

A vrai dire, je ne peux pas penser au livre sans avoir le manga en tête, et ils sont finalement indociables pour moi.  

 

Si vous voulez avoir un apperçu du manga, voici un lien où vous avez les premières pages du tome 1 (car oui, il y a deux tomes) :  preview.  

 

Le film en revanche...  j'en suis moins heureuse.  

 

 

 

Le film m'a permis de découvrir le roman (j'aime beaucoup lire les romans sujets à adaptations), donc j'ai rapidement sauté sur le livre après avoir vu le film. Et finalement, je dois dire que mon avis sur le block buster s'est fait en deux temps. 

 

Dans un premier temps, j'ai bien accroché. Visuellement, c'est impressionnant, le film est actuel, puisqu'on voit Hollande dans la présentation, les acteurs sont bons et le dynamisme du film est maintenu du début à la fin. 

Mais après la lecture du roman... Je n'ai pas arrêté d'être déçue. Sincèrement, le roman et le manga sont tellement meilleurs que le film devient une série de déceptions toutes plus grosses les unes que les autres, autant dans les personnages, le scénario  qui n'a plus grand chose à voir avec l'écrit de  SAKURAZAKA, que  dans les petits détails qui font la force du roman et du manga. 

L'armure rouge de Rita a seulement droit à un coup trait de peinture, les Mimics sont loin de ressembler à un mélange entre des grenouilles creuvées et un tonneau (description donnée dans le roman), et semblent 100%  électriques. Il y a un tel ajout de complexité, que ça en devient du grand n'importe quoi.

Néanmoins, du simple point de vue cinématographique, le film est bon.  Les critiques sont d'ailleurs plus que correctes. 

 

 

Bon, vous l'aurez compris, entre le livre et le film, mon choix est rapidement fait. Je choisis le livre haut la main !  En tout cas, j'espère ne pas vous avoir perdu entre les trois,  et vous avoir fait découvrir quelque chose :)

 

N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de l'un ou de l'autre, je serai ravie d'en discuter avec vous :) 

 

~ Chocolat ~


20/02/2016
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